L'étang d'Artats ou Artax (toujours hors plantaurel)
Il fait beau en ce mois d'octobre alors profitons en pour nous rendre à Tarascon-sur-Ariège puis après avoir traversé le village de Banat direction le petit parking au centre du village de Gourbit notre point de départ à 909 mètres d'altitude.
De là nous suivrons le panneau étang d'Artax et les balise de couleur Jaune. La ballade débute par un chemin goudronné qui se termine par une petite aire de stationnement souvent saturée mais ces quelques mètres supplémentaire permettent un bon échauffement. De là un panonceau indique le chemin qui est grossièrement dallé et encadré par deux murs, vestige une grande activité agricole.
 |
| Le chemin pavé |
Peu à peu le pavage disparait pour faire place à un sentier ,la pente s'accentue et le sentier change de direction pour rejoindre une piste forestière agrémentée d'un bon tapis de feuilles. Nous suivons le balisage discret mais efficace (un trait jaune) et grimpons en effectuant de larges virages à 180° . Nous changeons de direction en empruntant une nouvelle piste forestière au niveau d'un panneau de signalisation. La piste est horizontale mais nous la quittons rapidement pour suivre un sentier pentu sur notre droite signalé par un cairn. Nous sommes maintenant dans une hêtraie nous suivons toujours les balises jaunes et la montée est plutôt sèche elle va nous conduire sur un replat herbeux ancien pâturage avec son belle orry  Nous sortons progressivement de la forêt et entrons dans l'alpage sur notre gauche encore une jasse avec les vestiges d'un orry. Le paysage s'ouvre nous pouvons enfin voir les sommets environnants avec une belle vue sur le Mont Fourcat sujet de notre dernière randonnée  Le sentier continue son ascension et nous avec lui, nous partons sur la droite au travers de plaques de granit pour passer le verrou glacière, nous devinons la présence de l’étang et apercevons la cabane faisant office de refuge. Il y a deux cabanes accolées au bord de l’étang, une fermée à clé dont l'état je présume est très convenable et celle qui est ouverte en permanence dont l'état est très moyen. Cela fait parti d'un malheureux constat, en général les petites cabanes sont négligées voir saccagées et n'offre plus le confort minimal pour lequel elle sont prévues c'est bien dommage car en cas de nécessité ces abris sont bien utiles.  Il ne nous reste plus grand chose à gravir puis nous voilà au bord de l'eau l'endroit est très paisible il nous invite à trouver une pierre confortable pour y prendre notre casse-croute.  Durant notre repas nous sommes survolés par un couple de vautours qui en un rien de temps ont pris de l'altitude et sont devenu quasiment invisibles.  Après une petite sieste au soleil, il temps de retourner à la "civilisation" sur le chemin du retour j'observe l'effet néfaste de l’écobuage, pratique destinée à enrichir le sol qui là visiblement l'a appauvri. En effet le feu de l’hiver dernier a supprimé la végétation qui maintenait grâce a ses racines vivace la terre. Et les fortes pluies du mois de septembre ont lessivé le sol en enlevant la couche de terre arable en laissant un sol stérile. La faune (vers , larves, mulot, bactéries etc...) a déserté cette espace pour un long moment et l'herbe pour le bétail va mettre très longtemps pour le reconquérir. (c'était un petit coup de gueule)  Nous reprendrons le même chemin pour le trajet retour en pensant que l'étang d'Artax c'est une belle ballade.  |
Commentaires
Enregistrer un commentaire